Dans le monde de l’enseignement, les promotions à la Hors Classe (HC) et à la Classe Exceptionnelle (Classe Ex) représentent des étapes cruciales pour de nombreux enseignants. Pourtant, ces processus sont souvent entourés d’un flou plus épais qu’un brouillard londonien. Alors que la loi de transformation de la Fonction Publique a bousculé notre paysage professionnel, il est plus que jamais temps de réclamer une vraie transparence sur ces promotions. Dans cet article, nous examinerons les enjeux de cette exigence, les mécanismes en place et comment assurer une plus grande clarté pour tous.
Un contexte de changement #
Depuis 2019 et la mise en œuvre de la loi de transformation de la Fonction Publique, les promotions ne figurent plus à l’ordre du jour des CAPD (Commissions Administratives Paritaires Départementales). Ce changement a occasionné un certain tumulte au sein des enseignants, qui ne savent plus vraiment sur quel pied danser. Les discussions autour de l’avancement des enseignants à la HC et à la Classe Ex sont souvent teintées d’incertitudes, rendant la compréhension des critères d’accès aussi claire qu’un velours noir.
Des chiffres qui parlent #
Analysons les chiffres : pour la Hors Classe, on constate que sur 328 promotions, 279 concernent des femmes, représentant ainsi un peu plus de 85 % des cas. Les hommes, eux, ne représentent que 14,98 % des promotions. Voilà un spectacle qui, bien que révélateur d’une certaine évolution vers l’égalité, soulève des questions sur les critères d’évaluation. Avec seulement 22 % des promouvables accédant à la HC, il serait souhaitable de comprendre qui fait le choix des heureux élus.
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Les nouvelles modalités d’accès à la Classe Ex en 2024 #
La Classe Exceptionnelle fait également peau neuve en 2024 avec la suppression du contingentement de 10,5 % pour le corps. Cela a été remplacé par un ratio pérenne de promotions. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement pour l’enseignant lambda ? Cela sous-entend des opportunités, mais encore une fois, la question de la transparence de ce processus demeure. Savoir comment ces ratios sont définis et appliqués sera essentiel pour éviter les zones d’ombre dans l’attribution de ces précieux grades.
Le flou des promotions : à qui la faute ? #
Avec le caractère strictement arbitraire des PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations) et la loi Dussopt, la responsabilité des promotions est principalement entre les mains des DASEN (Directeurs Académiques des Services de l’Éducation Nationale). Ce qui implique une absence d’obligation de rendre des comptes. La crainte d’une tendance à privilégier certains enseignants sur d’autres est palpable, et c’est ici que la demande de transparence prend tout son sens.
Les lignes directrices de gestion : un processus à clarifier #
Tous les trois ans, les lignes directrices de gestion (LDG) fixant les règles de promotion sont rediscutées, mais malheureusement, le flou plane souvent autour de ces discussions. Les enseignants n’ont que peu d’accès à ces informations vitales. Comment peuvent-ils se préparer et optimiser leurs chances de promotion sans une communication claire et ouverte de la part des instances concernées ?
Éveillons les consciences ! #
Il est essentiel que les enseignants prennent conscience de l’importance de la transparence dans le processus de promotion. Non seulement cela permet de mieux comprendre les enjeux et les critères de sélection, mais cela aide également à renforcer la confiance entre l’administration et les enseignants. Chaque promotion doit être une source d’inspiration et de méritocratie, et non une décision sournoise dans l’ombre.